Affaire Meolie - Aggression /vol - Dépot de plainte

Suite à la venue de dame méolie dans nos locaux pour porter plainte contre le sieur Vileurboy qui la agressée et détroussée, elle a reconnue formellment dans nos locaux.

Citation :

Bonjour messire Deschain,
je vous transmet un dossier

dépot de plainte contre : Villeurboy
plaignant : Meolie
membre de la prévoté responsable du dossier : Princekris
chef d inculpation : trouble à l ordre public
délit : agression
fait, date et précision: dans la journée du 25 au 26/06/1457 dame Méolie a été racketté par sieur Villeurboy sur la route entre Bordeaux et Castillon. Agresseur reconnu par la victime au poste de police de Castillon.
Commentaire éventuel: Villeurboy est déjà responsable d agressions sans s être fait arrêté pour l instant
le 27/06/1457 , Princekris , sergent de police de Castillon

Citation :

Procès ayant opposé Villeurboy au Comté du Périgord
Villeurboy était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Le 30 juin 1957,

La juge au vu de cet affreux et de l�odeur qu�il dégageait fit une grimace! Elle porta son mouchoir au visage et respira l�odeur du parfum qu�il l�imprégnait !

Accusé ! Au vu des faits qui vous sont reprochés, Au fait que vous n�avez pas voulu remboursé vos méfaits, à la manière dont vous vous comportez ici lieu ;
La cour vous condamne à une amende de 200 écus de dédommagements pour la victime dame Meolie, a payer sous 5 jours, à 1 semaine de travail à la mine et à 3 jours de prison et une amende cash de 91 écus.
Les preuves de votre remboursement devront être transmises à notre Juge d�application des Peines, dame Vanupied.

Gardes emmenez cet affreux

Affaire suivante.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et �ne amende de 91 écus.


Acte d'accusation

Le vingt sept jour du mois de juin de l�an de grâce 1457
Accusé : Sieur Villeurboy
Accusateur : Maréchaussée
Victime : Dame Meolie
Procureur : Roland_Deschain
Juge : Lubna

*Roland entra dans la salle du tribunal, d�un pas assuré, un dossier bien épais sous le bras, bien habillé. Nouveau procès pour Brigandage, un homme au lourd passé et aux m�urs plutôt déplacées, le procès promettait. Il s�avance à la barre.*

Votre honneur, gens de cour de justice, bonjour,

Ce 27 juin mil quatre cent cinquante sept, j�ouvre dans le comté du Périgord Angoumois, en ma charge de procureur comtal un procès pour Trouble à l�Ordre Public à l�encontre de sieur Villeurboy.
Le Sieur a été vu aujourd�hui même en Castillon, au bureau de police notamment. Il fait parti de la classe artisane. Environ six pieds de haut pour un bon 170 livres, les cheveux blonds, courts avec de légers frisottis cachés sous un chapeau gris. Il porte une chemise, des braies et des bottes noires et une ceinture grise. L�homme est affreusement défiguré sur le côté droit de son visage par une grande cicatrice de brûlure et une petite cicatrice sous l��il droit également. Une caractéristique notable est que l�accusé ne possède plus que neuf doigts, lui manquant l�index gauche. Il porte épée et bouclier et avait 230 écus en bourse selon les dernières informations.

L�affaire qui nous intéresse est une affaire de Brigandage. En effet, entre le 25 et le 26 juin de cette année dame Méolie a été rackettée par un vil brigand sur la route entre Bordeaux et Castillon. La victime a reconnu formellement son agresseur au poste de police de Castillon en la personne de Villeurboy aujourd�hui sur le banc des accusés donc.

La victime viendra témoigner de cette affaire ainsi que le sergent Princekris, agent de la prévôté qui a eut en charge l�affaire et qui été présent lors de l�identification de l�accusé par la victime.

Corpus Juris Civillis:
Livre IV � Du Droit Pénal
Opus IV - Du trouble à l'ordre public
Constitue un acte de trouble à l�ordre public, toute perturbation de l'ordre, de la sécurité, de la salubrité, de la tranquillité du comté et de ses habitants. A ce chef d'inculpation, correspondent les délits, ou crimes suivants :
Art. 4.2.4.2. - Le vol et, ou brigandage.

Sieur Villeurboy, vous avez le droit de conserver votre liberté pendant la durée de votre procès et de faire appel gratuitement à l'avocat de votre choix.
Maitre Flex, Maitre Tetedefer ou Maitre Grimord
Je vous invite à consulter le corpus juris civillis, tel que disponible en mairie ou en notre Gargote!

Que suive la plaidoirie de la défense !


Première plaidoirie de la défense

*Neuf doigts se leva, s'appuyant sur une boiserie du banc qui avait accueillit son derrière. Il s'avança en titubant jusqu'à la barre et s'y arrima comme un marin à au bastringue de son navire.

Là, il regarda le juge avec un regard vitreux, puis posa ses yeux sur le procureur et fit une déclaration tonitruante*

BbbuuUUURRrrrpppp !

*L'homme afficha un sourire de circonstance et ajouta quelques mots*

Vot'...hips...justice...j'me...hips...la...fout...hips...au derche...

*Neuf doigts retourna s'assoir pour suivre sans intérêt la suite de cette mascarade*
Réquisitoire de l'accusation

*Roland regarda attentivement l�accusé qui se croyait intéressant et original à être insultant en pleine cour de justice. Cela n�impressionnait guère le procureur qui l�observait avec mépris sans dire mot. Il s�avança.*

Gens de la cour, votre honneur,

En ce vingt neuf juin mil quatre cent cinquante sept, je présente mon réquisitoire dans l�affaire de brigandage à l�encontre de Villeurboy.

Les faits sont clairs et la plaidoirie de la défense éloquente. Ce personnage est un déchet. Inutile à notre société, il ne vit que pour pourrir la vie d�autrui et se complaire dans sa misérable existence, qu�il tente vainement d�oublier sous un flot ininterrompu d�alcool.

La victime dame Meolie a reconnu formellement son agresseur en la personne de Villeurboy, étant donné l�ignominie physique qu�il traine on ne peut pas se méprendre sur la personne vous le concevrez aisément votre honneur. Quiconque croise cet affreux visage, s�en souviendra longtemps.
La personne n�en est pas à sa première affaire de brigandage ou autres méfaits, d�autres affaires le concernant comme l�indique le sergent de police de Castillon sont en traitement.

Et cet odieux personnage ne trouve rien de mieux que de venir ici ivre, insultant la justice du Périgord Angoumois comme vous l�avez entendue dame Juge.

Je demande donc une peine exemplaire à son encontre. Qu�il soit déclaré coupable de Brigandage et d�insulte à la cour, qu�il rembourse, les quatre bouteilles d�huile d�olive, deux livres d'olives, deux miches de pain et de 100 écus qu�il a dérobé à sa victime avant 48heure, et il ne recevra qu�une amende de 10 écus.
S�il ne la rembourse pas, je demande à ce que son amende s�élève à 244 écus, le contenu de sa bourse aujourd�hui même.
Je demande quoique soit sa décision une peine de 2 jours de prison.

Merci de votre écoute.

*Roland se rassit*

Dernière plaidoirie de la défense

*Neuf Doigts se leva à nouveau, toujours avec autant de difficultés et tangua jusqu'à parvenir à accrocher la barre à laquelle on l'avait appelé à témoigner*

C'est...hips...n'importe...quoi...hips...gné...rien fait...

T'ça...pac'qu'chui...moche...qu'on m'fout..su'ldos...

*Neuf doigts senti monter en lui un relent qu'il ne parvint pas à maitriser et déposa avec efficacité une galette de vomi devant la cour puis repris sa défense*

BuuuUUrp...chi...hips...innocent...hips...et j'lui...hips...don'rais...hips...que dalle...

* Neuf doigts se retira sans un mot supplémentaire, titubant et manquant de se casser la figure, parvenant avec la plus grande peine à atteindre le banc des accusés sur lequel il s'affala tel le clochard qu'il était...*

BuuUUUrpppp ! *entendit-on depuis le fond de la salle d'audience*
La défense a appelé Princekris à la barre

Voici son témoignage :
*Kris, écoutant attentivement le procès, entend son nom cité par la défense. C est surpris qu il se lève et se rend face au juge et à la cour*
Je ne sais pas pourquoi on me demande de témoigner pour la défense. Je n ai rien à ajouter au fait que Meolie a formellement reconnu son agresseur en ma présence.
*Kris retourne s assoir se demandant ce que Villeurboy attendait de lui*
L'accusation a appelé Princekris à la barre

Voici son témoignage :
Princekris s avance à la barre à l appel de son nom et se présente à la cour.
Je suis Princekris, sergent de police de Castillon.
Je viens ici témoigner de faits que j ai vu et entendu au poste de police.
J étais au poste de police le 26 au matin quand dame Meolie est arrivé dans un piteux état.
Elle avait été attaqué sur la route de Bordeaux à Castillon.
Nous avons pris soin d elle avec le lieutenant.
Iseult.
Je vaquais à mes occupations quand sieur Villeurboy s est présenté au bureau de police suite à une convocation que je lui avais envoyé pour une autre affaire.
Dame Meolie s est jeté sur lui en criant qu elle reconnaissait son agresseur.
Sieur Villeurboy a voulu fuir mais je lui ai recommandé de rester au poste en attendant de finir la première enquête et de passer à la seconde que nous traitons aujourd hui même.
L'accusation a appelé Meolie à la barre

Voici son témoignage :
* Méolie s'avança d'un pas léger à la barre... Elle regarda la juge puis L'accusé... on pouvait sentir la peur et la Haine dans son regard... puis elle se tourna vers le procureur. Elle prit appuie sur la barre, les mains tremblante, et pris enfin la parole.*

Je me présente à vous. Je suis Dame Méolie. Habitante active de Castillon. Je viens ici, devant vous, témoigner de mon agression. J'espère ne pas choquer les personnes présentent.

J'étais partit en voyage afin de rencontrer un ami pour lui vendre mon raisin contre ses olives et son huile. Tout se passa bien et je restais quelques jours à Bordeaux afin de profiter de la capitale. Puis je décidai de rentrer. Mes vignes m'attendaient. Sur le chemin je croisais un homme... Son regard était bizarre... Son visage était horrible et je remarquais qu'il lui manquait un doigt... Je lui fis un sourire et continua mon chemin lorsque celui ci se jeta sur moi. Et me cogna afin que je ne puisse plus me défendre... Légèrement assommé au sol je pu voir qu'il vidait ma besace... Mes quatre bouteilles et mes deux livres d'olives. Mes deux miches de pain et ma bourse avec pas loin de cent écus.

Je le regardais prendre le large me retrouvant seule... Après quelques minutes je pu trouver la force de me lever et de finir mon chemin jusqu'a Castillon. Je me dirigeai avec hâte au bureau de Police afin de raconter tout cela à l'officier. Quand je le vis... Lui...

* Lança un regard haineux envers Villeurboy*

Je l'ai reconnu de suite... Et me voilà devant vous...

Votre honneur, je sais que des milliers de brigandages se font sur notre beau royaume. Mais cet homme à l'air de le faire sans aucune pitié... et en plus il se permet de manquer de respect aux personnes présentes dans cette salle. Je suis anéantie... J'ai tout perdu et je dois redoubler d'effort pour regagner ce que j'avais eu durement. Lui n'a qu�à détrousser les pauvres femmes sans décence pour survivre... Vous trouvez cela normal? Je ne pourrais plus me balader sans avoir la crainte de le voir derrière moi...

Voilà votre honneur... Voilà à quoi est réduite ma vie. La crainte, un dur labeur et l'espoir de voir le contenu de ma besace me revenir...

* Puis méolie alla reprendre place sur son banc. Elle savait que ce témoignage ne changera rien à ce qui c'était passé et que l'accusé en ressortirais gagnant... Mais elle aura au moins essayé... Elle regarda la salle et attendit la suite de ce Procès. *